CE QUE "AVATAR" (2009) NOUS DIT SUR DEMAIN
Prototype de ce qu'allait de venir les chroniques !
Mon rédacteur en chef m’a envoyé revoir un vieux film qui, en son temps, avait marqué les esprits : le film Avatar.
L’histoire est belle car elle fait appelle à de nombreux mythes autour de la Mère Nature... on aurait à peine été étonné si les Na’vi avaient nommés leur déesse Gaïa ! L’histoire est belle car, bercé dans une actualité complexe et retorse qui fait plutôt écho de la violence faite aux individus et à notre planète, au sens le plus large, la révolte des Na’vi à quelque chose de libérateur ! Enfin, l’histoire est belle car les personnages sont attachant. Je ne parlerai pas de profondeur psychologique (la rencontre et l’amour entre les deux héros sont cousus de fil blanc, le méchant est très méchant...), mais d’une identification qui donne envie de se promener dans la jungle de Pandora et d’en découvrir les merveilles sauvages chevauchant un de ces animaux si étrange. On pourra se permettre de noter une luxuriance qu’un Mézières à évoqué dans nombre d’albums de Valérian...
Enfin l’histoire est belle parce que violente. Non pas une violence gratuite, mais dans l’exacerbation des sentiments mis en œuvre au cours de l’histoire. Violence attendue des mercenaires et de leur chef qui ne voient que la cause humaine. Violence de l’amour entre les deux héros, violence de la juste colère des Na’vi qui défendent leur terre.
Parmi les autres éléments qui font dire que le film tient ses promesses, on pourra aussi citer le langage des Na’vi qui ressemble à quelque chose cohérent... les détails de la technologie humaine d’un XXIVe siècle (les interfaces informatiques, les équipements militaires...).
Deuxième point à propos de la qualité de l’image, je voudrais évoquer la magie des personnages virtuels qui atteignent, ici, un niveau de réalisme encore, il faut bien l’avouer, jamais atteint. Comme je l’ai en ouverture de cet article, trop de publicité me fait fuir... et j’attendais, plutôt avec des a priori négatifs, cette 3D. La magie du travail réalisé par les armées de James Cameron fait oublier que la majeure partie du film est réalisée en images de synthèse. Quand je parlais, plus haut de la beauté de l’histoire, cette beauté est servie par des personnages virtuels qui, tout d’un coup, font oublier qu’ils sont virtuels pour n’offrir au spectateur que le spectacle de beaux visages, de beaux corps, de beaux mouvement félins, de beaux mouvement de camera... C’est un détail quelque peu technique, mais il faut prendre le temps de regarder les textures, ces dessins que l’on applique sur les modèles 3D à fin de leur donner couleurs et matières. Ces textures sont étonnantes de richesses.
Je finirai par évoquer tout le travail réalisé autour des expressions des visages. Je ne connaissais pas l’acteur principal (et Cameron a été malin de prendre un acteur pas trop connu...), par contre, je connais bien Sigourney Weaver, au travers de ses films. Quel étonnement que de la découvrir en avatar Na’vi. Le visage de son modèle 3D a su garder ses petits pincements de bouche qui font son sourire l’un des plus reconnaissable du cinéma ! Et cette ligne du maxillaire inférieur si marqué. On aurait presque dit la Sigourney de 23 ans qui affronte Alien dans le Notromo, en 1979. Dans le même esprit, je ne connais pas l’actrice qui à donné ses expressions à l’héroïne Na’vi, mais, et c’est bien là, encore, la magie d’Avatar, le personnage existe bien. Ce n’est pas un masque vide !
© Olivier Parent
Article publié préalablement dans "les chroniques Cinéma de FuturHebdo" :
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